IBM licencie des milliers de personnes avant la fin de l’année

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IBM prévoit de licencier un pourcentage de ses effectifs mondiaux d’ici la fin du trimestre. Des milliers d’emplois sont ainsi menacés.

IBM prévoit de réduire ses effectifs totaux d’un faible pourcentage d’ici la fin du trimestre. C’est ce que rapporte le Wall Street Journal. Le nombre exact de personnes concernées n’est pas précisé, mais IBM emploie environ 270 000 personnes dans le monde. Inévitablement, des milliers d’emplois sont ainsi menacés. Les zones géographiques touchées par ces licenciements ne sont pas encore connues.

IBM présente ces plans comme une routine et indique vouloir toujours avoir les bonnes personnes avec les bonnes compétences au bon endroit. Un examen des effectifs sous cet angle est normal, selon l’entreprise, tout comme le rééquilibrage qui s’ensuit.

Emploi vs. AI

IBM ne le dit pas explicitement, mais la probabilité que l’IA joue un rôle est réelle. Plusieurs entreprises technologiques ont en effet réduit leurs effectifs ou mis en pause leurs recrutements. Les gains d’efficacité apportés par les outils d’IA sont souvent cités comme catalyseur.

Ainsi, Salesforce a licencié 1 000 personnes plus tôt cette année en raison de l’IA. Microsoft a également annoncé le licenciement de 9 000 employés. HP, Workday et d’autres suivent la même stratégie.

Le PDG d’IBM, Arvind Krishna, avait déjà indiqué que l’entreprise avait déployé des agents d’IA pour reprendre le travail de plus d’une centaine d’employés des RH. Krishna avait alors précisé que cette utilisation de l’IA permettait à l’entreprise d’embaucher davantage d’autres profils.

Il devient néanmoins de plus en plus évident que l’essor de l’IA se fait bien au détriment de nombreux emplois, même si les défenseurs de l’IA prétendent le contraire. Le mantra était que les emplois ne disparaîtraient pas, mais qu’ils changeraient. En pratique, les deux sont vrais : le contenu des emplois change et les gains d’efficacité entraînent effectivement des pertes d’emplois.