Choisir n’est pas perdre dans un nuage hybride

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La complexité domine le paysage informatique actuel : les charges de travail et les données sont dispersées partout. Dans un environnement informatique hybride par conception, vous gardez le contrôle.

Nombreux sont les responsables informatiques qui souffrent aujourd’hui du stress lié au choix. Il existe d ‘innombrables façons de mettre en place votre environnement informatique, mais laquelle offre la meilleure solution ? Optez-vous pour le nuage ou restez-vous sur place ? Nous avons posé ces questions à Stèphane Lahaye, Managing Director chez HPE BeLux, bien que nous puissions prédire sa réponse à l’avance.

HPE se fait depuis longtemps le champion du nuage hybride, où les charges de travail sont réparties entre l’infrastructure en nuage et l’infrastructure sur site, en fonction de l’endroit où chaque charge de travail se sent à l’aise. Lahaye le confirme : « Nous travaillons avec HPE depuis une dizaine d’années et notre stratégie est toujours restée la même, depuis le premier jour. Le succès commercial actuel en est le résultat. »

50-50

Les données et les charges de travail sont partout aujourd’hui. L’idée d’un nuage hybride semble déjà être bien adoptée par les entreprises belges, souligne M. Lahaye. « En moyenne, 50 % des investissements se font sur site et 50 % dans le nuage. Dans le nuage, cela représente environ 60 % de nuage public et 40 % de nuage privé.

« Nos clients se trouvent souvent dans ces trois environnements. La périphérie vient ensuite s’ajouter à tout cela », explique M. Lahaye pour décrire la situation dans le paysage informatique belge.

Cette position à cheval entre l’on-premise et l’informatique dématérialisée n’a pas forcément facilité les choses, admet également M. Lahaye. « Les clients discutent avec nous de la manière de gérer cet environnement hybride de manière rentable. L’informatique est en constante évolution. Ce qui se trouve à un endroit aujourd’hui peut se trouver ailleurs l’année prochaine. Il n’y a pas de solution simple à un problème complexe. Mettre tout sur place ou tout dans le nuage ne fonctionne tout simplement pas. »

Tout mettre sur place ou tout mettre dans le nuage ne fonctionne pas. L’informatique est en constante évolution.

Stéphane Lahaye, directeur général de HPE BeLux

Le nuage ne tient pas ses promesses

Il y a encore quelques années, le « cloud-first » était une idée reçue dans le secteur informatique, mais ce dogme est aujourd’hui dépassé. Pour Lahaye, les raisons sont claires. « Petit à petit, vous découvrez que certains environnements techniques ne peuvent tout simplement pas migrer vers le nuage. Il s’agit donc en grande partie de raisons techniques. »

Mais les motivations financières entrent également en ligne de compte. « La promesse selon laquelle l’informatique dématérialisée est moins chère que l’informatique sur site n’a pas été tenue », affirme M. Lahaye. « L’informatique dématérialisée peut être moins chère, mais elle peut tout aussi bien être beaucoup plus onéreuse. Il s’agit d’une activité très variable. Ce manque de prévisibilité est un gros problème pour les entreprises, qui ont du mal à tout budgétiser. Elles ne savent pas combien le nuage leur coûtera l’année prochaine. Si cela s’avère plus cher que prévu, c’est un problème ».

Lahaye et HPE n’ont rien contre le nuage public, mais il y a plus que de bonnes raisons de garder l’informatique (en partie) sur place. « On-prem signifie que vous conservez certaines connaissances en interne. Cela vous rend moins dépendant des tiers. Aujourd’hui, les entreprises sont appelées à changer, mais elles veulent garder le plus de contrôle possible. »

Proche des données

Mais les organisations qui conservent leur infrastructure sur place sont également confrontées à des défis. « Les personnes qui connaissent les environnements informatiques spécifiques sont souvent rares. Si vous n’externalisez pas votre informatique, vous restez responsable des tâches opérationnelles, telles que la sécurité. Si vous avez acheté quelque chose, c’est à vous. Les clients demandent à HPE de les décharger de cette responsabilité. Cela est ancré dans GreenLake, mais nous avons également des partenaires locaux qui effectuent des tâches opérationnelles pour les clients.

Pour HPE, la solution réside dans un nuage hybride. Le nuage hybride ne consiste pas simplement à répartir les charges de travail de manière aléatoire entre le site et le nuage. Il doit y avoir un plan clair derrière, ce que HPE décrit comme  » hybrid by design ». Lahaye vous en dit plus.

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« L’idée est de construire votre infrastructure informatique en sachant que certaines charges de travail se situeront dans le nuage, et d’autres sur place. Les outils de GreenLake, tels que ObsRamp, vous permettent de déterminer où se situera une charge de travail aujourd’hui et à l’avenir. Il est important que les charges de travail puissent évoluer ».

Les données sont la boussole qui indique la direction à suivre. Lahaye : « Vous devez savoir où se trouvent vos données et où elles sont créées. Aujourd’hui, 50 % des données sont créées en dehors des centres de données traditionnels. Vous pouvez tout connecter et cela crée des données : vous avez plus de données que de codes.

« Certaines données ne sont utiles qu’à court terme, d’autres doivent être conservées pendant des années », poursuit-il. « Vous devez alors vous demander quel est le meilleur endroit pour stocker ces données. La migration coûte de l’argent et augmente le risque de duplication. Il est donc préférable de traiter les données là où elles se trouvent, dans la mesure du possible.

Pas de noir ou de blanc, mais du gris

HPE aide les entreprises à trouver l’équilibre idéal entre l’informatique dématérialisée et l’informatique sur site. Lahaye : « Nos consultants discutent avec les clients de leurs défis actuels, de leurs projets et de la manière dont ils vont évoluer. Il y a cinq ans, Gartner recommandait d’avoir un « plan de sortie » prêt pour le moment où vous voudrez vous éloigner de l’informatique en nuage. Le monde d’aujourd’hui n’est pas le même que celui de demain.

Le manque de prévisibilité dans l’informatique dématérialisée est un problème majeur.

Stéphane Lahaye, directeur général de HPE BeLux

La flexibilité et le contrôle sont au cœur de la stratégie hybride de HPE. « En tant qu’entreprise, vous devez vous assurer que vous pouvez toujours vous adapter », explique M. Lahaye. « Par conséquent, conservez autant que possible les connaissances que vous possédez en interne. Le fait de tout confier à un fournisseur externe vous rend dépendant et vous risquez donc soit de payer trop cher, soit de ne pas vous voir proposer les bonnes solutions. »

« Cela limite la diversification du marché. Si tout le monde utilise la même technologie, comment pouvez-vous vous différencier pour rester compétitif ? Nous ne croyons pas au noir ou au blanc. Pour nous, l’avenir de l’informatique est gris », conclut M. Lahaye.

Charge de travail hybride ultime

Nous sommes en 2024 et nous parlons donc aussi d’IA. Comme toute entreprise technologique qui se respecte, HPE joue à fond la carte de l’IA. En effet, l’entreprise ne se contente pas de participer, elle est convaincue que sa stratégie hybride lui permettra de prendre la tête du peloton. Lors de la conférence Discover en juin, HPE a qualifié l’IA de « charge de travail hybride ultime ».

Nous avons demandé à Lahaye de nous rapporter les propos de ses collègues, et il n’est pas surprenant qu’il soit d’accord. « L’IA, et en particulier la manière de construire une analyse de rentabilité autour d’elle, est très présente chez nos clients. Un nuage hybride offre des avantages en termes de protection des données. Je ne veux pas dire que les solutions dans le nuage ne sont pas sûres, mais sur site, vous avez toujours plus de possibilités de débloquer les données. »

M. Lahaye évoque à nouveau l’argument du coût. « Si vous utilisez davantage d’applications d’IA, la facture de l’informatique en nuage s’alourdira rapidement. L’IA nécessite beaucoup de tests et d’essais. Une solution d’IA privée permet donc de maîtriser les coûts. Encore une fois, il s’agit de vous donner le choix de ce que vous mettez où ».

Billet d’embarquement

Qu’est-ce que l’IA signifie pour les PME, qui n’ont pas les budgets nécessaires pour investir dans des infrastructures coûteuses ? Ne doivent-elles pas alors s’en remettre à l’informatique en nuage ? Il existe en effet des plateformes privées dont le « ticket d’entrée » est d’un demi-million d’euros ou plus. Nous savons aussi que les PME ne vont pas le faire », admet M. Lahaye, mais cela ne signifie pas que l’histoire de HPE exclut nécessairement les PME.

« Lorsque nous parlons d’IA aux PME, il s’agit souvent de cas d’utilisation. Les entreprises cherchent activement à savoir ce qu’elles vont faire avec l’IA. Je pense qu’il y aura de plus en plus de solutions sur mesure pour les PME. Il y a des parties qui se concentrent sur ce sujet et qui peuvent vraiment aider les PME. Sur certaines plates-formes de serveurs, vous pouvez maintenant démarrer pour seulement 40 000 à 50 000 euros », poursuit M. Lahaye.

M. Lahaye donne un dernier conseil : « Je conseillerais à toutes les entreprises d’examiner attentivement l’IA et de rechercher les informations nécessaires. Il s’agit vraiment d’une évolution irréversible.

Nous ne croyons pas au noir ou au blanc. Pour nous, l’avenir de l’informatique est gris.

Stéphane Lahaye, directeur général de HP BeLux

Cet éditorial est réalisé en collaboration avec HPE. Vous trouverez ici plus d’informations sur les solutions de l’entreprise.

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