Les entreprises n’ont pas découvert aujourd’hui le développement durable, mais il est grand temps pour elles de passer à la vitesse supérieure. Tout d’abord, en déployant des technologies qui soutiennent leurs objectifs de durabilité, notamment par le biais du cloud hybride. Ensuite, en choisissant les bons partenaires. NetApp, par exemple, ne fournit pas seulement les technologies requises, mais favorise aussi la durabilité dans la culture d’entreprise. Découvrez comment vous pouvez vous lancer vous-même.
La hausse des prix de l’énergie inquiète de plus en plus, non seulement les familles mais aussi les entreprises. Alors que de nombreuses organisations s’efforçaient déjà d’accroître l’efficacité énergétique de leurs installations et appareils à des fins de durabilité, les économies d’énergie semblent être plus que jamais une nécessité. En fait, nous voyons que la relation entre la technologie et la durabilité est à double sens.
D’une part, une étude du Forum économique mondial montre que la technologie peut contribuer à 70 % des 169 objectifs de développement durable de l’ONU. D’autre part, nous constatons que la quantité de données générées par ces solutions requiert de plus en plus d’énergie.
Les entreprises doivent stocker, gérer et sécuriser leurs données, ce qui engendre bien sûr une sérieuse augmentation des émissions de CO2. Forbes a déjà prédit que nous générerons 175 zettaoctets de données d’ici 2025. Et selon le spécialiste de l’informatique durable Anders Andrae, le secteur IT représentera environ 8 % de la demande énergétique mondiale en 2030 (contre à peine 2 % en 2020). De plus, les centres de données n’ont pas seulement besoin de beaucoup d’énergie, ils consomment également de grandes quantités d’eau pour leurs systèmes de refroidissement.
Quand on sait que 68 % des données ne sont utilisées qu’une seule fois, il est potentiellement très intéressant de transférer les données inutilisées vers une solution durable dans le cloud.
Stephane Jacobs, Senior Manager Solutions Engineering Belux & Defino chez NetApp
Mais il y a aussi de bonnes nouvelles, car cet afflux de données ne nuit pas forcément aux efforts de durabilité des entreprises. Quand on sait que 68 % des données ne sont utilisées qu’une seule fois, il est potentiellement très intéressant de transférer les données inutilisées vers une solution durable dans le cloud. D’ailleurs, les émissions de ces données inutilisées sont équivalentes à celles de l’ensemble de l’industrie aéronautique. En outre, une grande partie de ces données n’a même pas besoin d’être créée et une stratégie de gestion des données permet d’éviter beaucoup de « déchets ».
Le gaspillage d’énergie dans les centres de données
Évidemment, on ne devient pas durable du jour au lendemain. Il ne suffit pas non plus d’installer quelques solutions qui prétendent être durables. En fait, c’est une histoire sans fin et les fournisseurs de technologie doivent accompagner au mieux les clients dans l’utilisation de la technologie afin de réduire leur consommation d’énergie.
Pour en revenir aux données, quiconque veut savoir quelles données ont le potentiel d’être déplacées vers le cloud doit d’abord mieux comprendre les données en question. Ces connaissances ont permis à NetApp, par exemple, de réduire sa propre consommation d’énergie de 20 % au niveau mondial depuis 2015. Une économie qui permet d’alimenter chaque année pas moins de 44 000 foyers.
Mesurer, c’est savoir
Chaque entreprise a sa propre stratégie de durabilité. Commencez donc par fixer des objectifs et assurez-vous de disposer des bonnes méthodes scientifiques pour mesurer votre situation. Faites également appel à des experts en durabilité qui osent poser des questions qui dérangent.
Faites également appel à des experts en durabilité qui osent poser des questions qui dérangent.
Stephane Jacobs, Senior Manager Solutions Engineering Belux & Defino chez NetApp
Par exemple, NetApp travaille selon la méthodologie de l’initiative « Science Based Target » (SBTi). Les organisations disposent ainsi d’un plan réaliste pour réduire leurs émissions dites Scope 1, Scope 2 et Scope 3. Les deux premiers Scopes sont les formes directes et indirectes d’émissions qui sont sous le contrôle de l’entreprise.
Le Scope 3 couvre toutes les émissions qui sont une conséquence des activités d’une organisation, mais qui proviennent de sources non contrôlées par l’organisation elle-même. Ceux qui veulent opérer durablement doivent s’efforcer de réduire les émissions sur chacun de ces trois fronts.
Responsabilité partagée
De plus en plus d’entreprises analysent non seulement leurs propres efforts en matière de durabilité, mais aussi ceux de leurs partenaires et de leur chaîne d’approvisionnement. C’est pourquoi EcoVadis est une certification intéressante. EcoVadis est un bureau d’évaluation environnementale et sociale de premier plan. Autre initiative : le consortium PAIA du MIT. PAIA permet de suivre l’impact environnemental des produits tout au long de leur cycle de vie et donc de mesurer aussi l’empreinte carbone des solutions chez les clients.
Un dernier exemple : CDP, une organisation à but non lucratif qui publie des données sur l’impact environnemental des plus grandes entreprises, à destination des investisseurs, des entreprises et des gouvernements. Votre entreprise peut volontairement communiquer des informations sur son impact sur le climat et l’eau, entre autres.
La durabilité est une responsabilité partagée. Si nous voulons vraiment changer les choses, tous les membres de l’organisation et, par extension, l’ensemble de la chaîne de valeur doivent y contribuer. Avec la technologie adéquate, de bons conseils et une stratégie durable de cloud hybride, nous pouvons avoir un impact tangible grâce à l’informatique et offrir ensemble un meilleur avenir à notre planète.
Ceci est une contribution de Stephane Jacobs, Senior Manager Solutions Engineering Belux & Defino chez NetApp. Pour plus d’informations sur leurs solutions, veuillez cliquer ici.