Apple maintient les applis web sous pression de l’Europe

apple vs eu

Après tout, Apple ne supprimera pas les applications web d’iOS. La firme de l’iPhone l’avait prévu au départ comme un doigt d’honneur aux strictes réglementations européennes, mais la perspective d’une enquête de l’UE sur cette réponse a fait changer Cupertino d’avis.

« Si notre plateforme pour les applications web doit être ouverte, nous abandonnerons complètement les applications web ». C’était sûrement ce que pensaient les responsables d’Apple. L’entreprise préfère refuser les applications basées sur le navigateur à tous les Européens plutôt que de compromettre son exclusivité. Après tout, pour respecter la DMA ou la législation sur la protection des données, Apple doit proposer des applications web qui fonctionnent non seulement avec son propre moteur de navigateur Webkit, mais aussi avec des technologies concurrentes telles que Chromium, par exemple.

Demi-tour

Aujourd’hui, Apple fait marche arrière, mais pas par pure bonté d’âme. Après tout, l’UE n’aimait pas cette stratégie. Les applications web progressives, PWA ou applications web, sont des applications qui ressemblent à des applications classiques, mais qui fonctionnent en fait entièrement dans le navigateur, en arrière-plan. Elles permettent aux développeurs de proposer des applications simples en dehors des contraintes de l’App Store. L’UE a soupçonné Apple de violer d’autres règles de la DMA en supprimant complètement cette fonctionnalité ainsi que celle des applications web. L’Union préparait déjà une enquête.

« Nous sommes priés de poursuivre la prise en charge des applications web sur l’écran d’accueil dans iOS, c’est pourquoi nous maintiendrons la capacité existante des applications web sur l’écran d’accueil dans l’UE », a informé Apple. Les applications web seront intégrées à la version 17.4 d’iOS en mars. La Commission européenne est satisfaite de la décision d’Apple, car elle a déjà reçu plus de 500 plaintes à la suite du plan précédent. Le groupe de pression Open Web Advocacy a déjà recueilli 5 000 signatures dans le cadre d’une lettre ouverte contre ces projets.

Prise en charge des moteurs externes

On ne sait pas exactement quels sont les projets d’Apple pour l’avenir. Pour le moment, le fabricant doit adapter ses applications web à la DMA, et cela signifie concrètement qu’iOS doit prendre en charge d’autres moteurs de navigation. Par exemple, les applications devraient également pouvoir fonctionner avec Chromium ou le moteur Gecko de Mozilla. Mais Apple hésite à faire cette concession, sous prétexte de « soucis complexes de sécurité et de respect de la vie privée ». Apple de son côté semble ne pas vouloir répondre à ces demandes pour le moment : l’exclusivité pour WebKit est maintenue.

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