Certains composants essentiels à la fabrication des puces deviennent rapidement plus chers. Cela se ressentira tout au long de la chaîne d’approvisionnement.
L’entreprise japonaise Showa Denko, qui fabrique des produits chimiques utilisés notamment par TSMC pour la production de puces, augmentera à nouveau ses prix. La société l’a annoncé dans un entretien avec Bloomberg. Cette année seulement, cela s’est déjà produit dix fois. Les confinements de Covid, mais aussi la hausse des prix de l’énergie font que l’entreprise doit désormais demander deux fois plus pour ses produits que prévu.
Tout devient plus coûteux
Les fabricants de puces sont également confrontés à la hausse des prix et à la pénurie d’énergie. Les entreprises répercuteront le coût plus élevé des matières premières, ce qui se reflétera dans le prix final des micropuces. Cela aura à son tour une conséquence pour le prix de revient des équipements informatiques tels que les serveurs et les ordinateurs portables, qui a déjà augmenté en raison de la pénurie. TSMC et Samsung ont déjà informé leurs clients respectifs de leur intention d’augmenter leurs prix.
L’amélioration n’est pas immédiate. Les analystes s’attendent donc à ce que le marché des puces se stabilise quelque peu après plusieurs années de croissance énorme. Néanmoins, 2022 promet également d’être une bonne année au niveau financier pour toutes les parties concernées. En effet, la demande est suffisamment élevée pour qu’une hausse des prix n’entraîne pas immédiatement une contraction du marché.
Puces avec un faible marge souffrent
Les puces moins chères, telles que les simples microcontrôleurs, seront probablement à nouveau la cible principale. Ces puces ont déjà des marges réduites, de sorte que la pénurie pèsera le plus lourdement sur elles. L’investissement dans de nouvelles capacités de production n’est pas intéressant pour les fabricants. C’est d’autant plus vrai que les matières premières nécessaires sont de plus en plus chères.