Après une légère croissance de 3,3 % en 2023, les analystes de Gartner prévoient une forte croissance de 6,8 % des dépenses informatiques pour 2024.
Le marché des PC a eu des difficultés en 2023 et devrait renaître de ses cendres en 2024. Après une forte baisse (-8,7 %), le secteur devrait reprendre du poil de la bête (+4,6 %). Il compte en partie pour cela sur la concrétisation en masse des PC AI cette année, combinée à une année de renouvellement pour beaucoup de PC achetés en 2020, une année de Covid-19.
Tous les autres secteurs ont augmenté en 2023 et continueront de croître en 2024 :
Tout juste l’année dernière, Gartner avait prédit que les dépenses informatiques augmenteraient de 8 pour cent. Cette croissance est maintenant modérée, mais une croissance de 6,8 pour cent en 2024 est la plus forte croissance depuis des années.
L’IA est cool, mais il y a plusieurs facteurs qui expliquent cette croissance dynamique. Pour la première fois, le marché des services informatiques sera plus grand que celui des services de communication, qui est traditionnellement le chef du classement. Les dépenses en logiciels continuent d’augmenter, tout comme les systèmes de centres de données.
Gartner souligne que les achats informatiques des consommateurs plafonnent depuis des années. « Ce sont les entreprises qui ont de plus en plus besoin de la technologie. L’informatique n’est plus le back-office, mais le front-office. Elles contribuent au chiffre d’affaires de l’entreprise. » Pour autant que ces revenus continuent d’augmenter, Gartner pense qu’il n’y a pas de plateau prévu.
Le cabinet d’analystes avertit toutefois contre le phénomène de lassitude face au changement. Les directeurs informatiques ont horreur des nouveaux contrats et se concentrent de plus en plus sur des projets à long terme. L’IA générative est une tendance importante avec un potentiel à long terme, mais son impact sur le budget informatique se limitera.
Cette année, beaucoup d’organisations regarderont comment elles veulent investir dans l’IA générative. En 2024, la plupart des dépenses informatiques seront donc encore motivées par les applications traditionnelles.