Si Google devait vendre son navigateur Chrome, ce serait avec une étiquette de prix conséquente. Son concurrent DuckDuckGo estime la valeur du navigateur à au moins 50 milliards de dollars.
Google devra-t-il vendre Chrome prochainement ? C’est la question à un million qui sera répondue lors du procès antitrust contre Google. En pratique, il s’agit d’une somme bien plus importante. Pendant le procès, la valeur du navigateur Chrome est estimée à au moins 50 milliards de dollars.
L’estimation ne provient pas de Google lui-même, mais de Gabriel Weinberg, PDG de DuckDuckGo, qui a témoigné lors du procès. DuckDuckGo est un concurrent de Google sur le marché des navigateurs, bien que sa part de marché soit loin d’égaler celle de Chrome. Selon ses propres dires, le calcul de Weinberg est basé sur le nombre d’utilisateurs de Chrome.
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Une ‘valeur officielle’ de Chrome n’est pas connue. Les analystes de Bloomberg sont beaucoup plus prudents avec une estimation de vingt milliards de dollars. Google Chrome détient une part de marché mondiale de 66 pour cent : aucun autre navigateur n’en approche. Ajoutez à cela la machine publicitaire de Google qui opère en arrière-plan du navigateur, et Chrome vaut littéralement de l’or pour Google.
Décision historique
Google n’a pas l’intention de mettre Chrome en vitrine, mais le tribunal pourrait donc l’y contraindre. Le tribunal américain accuse Google de formation de monopole et sous l’administration Trump, le gouvernement semble vouloir resserrer l’étau sur les Big Tech.
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Un acquéreur potentiel surprenant s’est déjà manifesté. OpenAI voit dans le navigateur un moyen pratique d’atteindre encore plus de personnes avec ChatGPT que les 400 millions d’utilisateurs qu’il compte déjà. Google intègre ses propres modèles Gemini dans ses produits, ce qui signifie que ChatGPT n’est disponible que via des extensions ou des applications à installer séparément. Cela donne à Gemini un avantage sur ChatGPT.
Une vente forcée de Chrome pourrait être une décision historique, qui ne s’est plus produite depuis le démantèlement du géant des télécommunications AT&T dans les années 1980. Une décision n’est attendue qu’en août, et Google aura encore le temps et les moyens de faire appel si nécessaire.
Cela n’ira pas si vite, mais le procès sera observé dans le monde entier par les amis et les ennemis de Google. Google n’est pas le seul à être jugé, Meta risque également une vente forcée de WhatsApp et Instagram.