Après s’y être opposé pendant un certain temps, Google va finalement signer le code de conduite.
Google s’opposait initialement à ce code de conduite, mais affirme que les contributions qu’il a fournies à la Commission européenne ont été bien intégrées et appliquées. Le code de conduite serait désormais moins strict, selon Ars Technica.
Assouplissement des règles de l’UE
Le code de conduite fait partie des législations sur l’IA que l’UE souhaite introduire, et doit aider les entreprises à se conformer à la nouvelle loi sur l’IA. Cette loi interdit notamment les applications d’IA trompeuses. Selon ce code, Google devra entre autres divulguer des informations sur l’entraînement de ses modèles d’IA et leur gestion des droits d’auteur, ce qui ne l’enchante guère.
Les partisans voient dans ce code de conduite une opportunité d’innover de manière responsable. D’autres, comme Apple, estiment que la loi freine l’innovation. Google souligne que l’IA pourrait renforcer l’économie européenne d’environ 1,8 billion d’euros par an d’ici 2034.
Big Tech divisée
Tous les géants de la technologie ne suivent pas l’exemple de Google. Apple et Meta refusent de signer le code de conduite, craignant une compromission de leurs ambitions en matière d’IA. Microsoft hésite encore, tandis qu’OpenAI a déjà signé. Les entreprises qui refusent le code n’échapperont évidemment pas à la loi sur l’IA. Elles risquent des amendes allant jusqu’à 35 millions d’euros ou sept pour cent de leur chiffre d’affaires mondial en cas d’infractions.
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