La CE enquête sur la lutte des grandes plateformes contre la désinformation par l’IA

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Les élections approchant à grands pas. Et la Commission européenne demande, dans le cadre du DSA, ou législation sur les services numériques, des informations à Google, Meta, X et consorts concernant la manière dont ils luttent contre la désinformation générée par l’IA sur leurs platesformes.

La Commission européenne présente une demande formelle d’informations aux géants de la tech sur la manière dont ils aborderont les risques de l’IA générative. Tous les VLOP (Very Large Online Platforms) et VLOSE (Very Large Online Search Engines) identifiés par le DSA devront répondre. Meta (Facebook et Instagram), Google (Google Search et YouTube), Microsoft (Bing), Snapchat et TikTok ont notamment reçu des devoirs.

Ces grandes plateformes peuvent répondre jusqu’au 5 avril aux questions sur les mesures qu’elles prendront pour lutter contre la création et la diffusion de la désinformation à l’aide de l’IA générative sur leurs plateformes. Il peut s’agir d’hallucinations où l’IA fournit de fausses informations, ou de manipulations délibérées d’images à l’aide de générateurs d’images d’IA. La Commission demande aussi des informations sur les évaluations des risques et les mesures d’atténuation liées à l’impact de l’IA générative sur les processus électoraux, la protection des mineurs, le bien-être mental, la propriété intellectuelle, etc.

Risque pour les élections

La Commission européenne considère l’IA générative comme une menace potentielle pour l’intégrité des élections. Cette année, pleine d’élections partout, y compris en Europe en juin, la question de l’IA générative est une source d’inquiétude accrue. Les plateformes tech ont beaucoup lutté par le passé pour limiter la désinformation et, avec l’IA générative, la diffusion de fausses informations et/ou de contenus manipulés est encore plus facile.

Avec le DSA, la Commission européenne exige des grandes plateformes technologiques qu’elles fassent le maximum pour protéger les utilisateurs contre les contenus dangereux. En cas de non-respect de cette obligation, elles risquent de se voir infliger de lourdes amendes. Le DSA s’applique à toutes les plateformes en ligne depuis le 19 février et, avec le DMA, en vigueur depuis le 7 mars, la législation devrait garantir des conditions de concurrence en ligne plus équitables et plus sûres pour tous les internautes.

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