Le Royaume-Uni enquête aussi sur l’acquisition de VMware

VMware Broadcom

Les projets de Broadcom d’acquérir VMware continuent de rencontrer de l’opposition. L’autorité de marché britannique annonce officiellement une enquête antitrust.

La nouvelle tombe sans surprise, car l’autorité de marché britannique CMA avait mené ses travaux préliminaires depuis fin novembre. Dans cette première phase, le Royaume-Uni examinera si une enquête plus approfondie est nécessaire. Le résultat de cette étude est attendu pour le 22 mars.

Le Royaume-Uni suit ainsi les traces de l’Union européenne, bien que le processus en Europe soit déjà plus avancé de plusieurs étapes. Avant même le début de l’année, l’UE a lancé la « phase 2 » de l’enquête, qui durera jusqu’au 11 mai. Comme l’Europe, le Royaume-Uni va examiner si la fusion entre Broadcom et VMware rendrait la société nouvellement formée trop grosse.

Un peu surprenant : l’enquête européenne se concentre sur les implications que l’acquisition aurait sur le marché du matériel et non sur les logiciels. En fait, les clients actuels de VMware craignent des augmentations de prix dans le portefeuille de logiciels du spécialiste de la virtualisation. L’autorité de marché britannique semble adopter une vision plus large pour le moment.

Acquisition impopulaire

Pour l’instant, il semble que le rachat de VMware par Broadcom ne fasse pas de nombreux heureux. Pourtant, le fabricant américain de puces et d’équipements de réseau semble convaincu qu’il sera bel et bien en mesure de poursuivre ses projets. Broadcom espère conclure l’opération au cours de l’année 2023. La société maintient également qu’elle n’a pas l’intention d’augmenter les prix des produits VMware.

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