Les équipes chargées de la protection de la vie privée se réduisent malgré les risques croissants

Les équipes chargées de la protection de la vie privée se réduisent et les budgets sont sous pression, ce qui oblige les entreprises à rechercher des moyens plus efficaces de protéger la vie privée malgré l’augmentation des risques et la complexité des réglementations. C’est ce qui ressort d’une étude menée par l’ISACA.

La protection de la vie privée reste une priorité pour les organisations du monde entier, mais les ressources des équipes chargées de la protection de la vie privée sont sous pression. C’est ce qui ressort du rapport State of Privacy 2025 de l’ISACA, qui analyse les tendances et les défis en matière de protection de la vie privée.

Moins de personnel, pas de sous-effectif

Le rapport montre que la taille médiane des équipes chargées de la protection de la vie privée a diminué par rapport à l’année dernière. Néanmoins, un pourcentage plus faible de répondants indique que leur équipe est en sous-effectif. Cela s’explique en partie par le fait que de plus en plus d’organisations déploient l’IA pour automatiser les tâches liées à la protection de la vie privée et accroître l’efficacité.

En outre, l’ISACA souligne le phénomène dit du  » Big Stay », une tendance selon laquelle les employés sont moins susceptibles de changer d’emploi. La main-d’œuvre est donc plus stable, même s’il reste difficile de trouver des professionnels expérimentés dans le domaine de la protection de la vie privée.

Les chiffres du rapport sont basés sur une enquête menée auprès de 1 600 profils pertinents dans le monde entier. 351 répondants européens ont participé à l’enquête. Leurs réponses montrent que 52 % des équipes chargées de la protection de la vie privée en Europe sont toujours confrontées à une pénurie de personnel.

Les budgets consacrés à la protection de la vie privée sous pression

Bien que la perception des budgets consacrés à la protection de la vie privée soit restée largement stable, les chiffres révèlent une tendance négative. Seuls 36 % des répondants estiment que leur budget consacré à la protection de la vie privée est suffisant, tandis que 43 % considèrent qu’il est sous-financé. Ces chiffres sont conformes à ceux des années précédentes, mais la perspective d’une nouvelle diminution des budgets inquiète les personnes interrogées.

La combinaison d’équipes réduites et de budgets serrés peut rendre les entreprises vulnérables aux violations de la vie privée et aux problèmes de conformité. L’ISACA souligne que les organisations qui mettent l’accent sur le respect de la vie privée dès la conception et qui bénéficient d’un soutien managérial suffisant sont mieux préparées à relever les défis à venir.

La poursuite de cette tendance dépendra de la manière dont les entreprises mettront en balance les économies de coûts et l’importance de la protection de la vie privée.

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