Le sort en est jeté : l’homme le plus riche du monde a racheté Twitter, son jouet préféré. Les cadres supérieurs ont été licenciés sur-le-champ.
Le feront-ils ? Ou pas ? En avril dernier, Elon Musk, patron de Tesla et propriétaire de SpaceX, a annoncé qu’il allait acheter Twitter, pour 44 milliards de dollars. Il est apparu par la suite que l’accord était très loin d’être conclu. Musk s’est plaint que Twitter n’était pas assez transparent sur le nombre d’utilisateurs actifs et le rachat a explosé. Après plusieurs mois de ping-pong juridique, l’achat est finalement conclu.
À bas les cadres
Le PDG Parag Agrawal et le directeur financier Ned Segal ont tout de suite payé avec leur poste. Ils sont licenciés par Musk, ainsi que Vijaya Gadde, le responsable des politiques. Pas besoin de verser des larmes : les personnes licenciées ont quitté le bâtiment avec un parachute doré : 38,7 millions de dollars pour le PDG, 25,4 millions pour le directeur financier et un peu plus de 10 millions pour les autres.
Au final, Musk achète Twitter pour la somme prévue de 44 milliards de dollars. Twitter est donc retiré de la Bourse. Les actionnaires recevront 54,20 dollars par action. Musk s’associe à d’autres investisseurs pour ce rachat, notamment le fondateur d’Oracle Larry Ellison, dont le nom n’a pas été révélé, et la bourse de crypto-monnaies Binance.
Plans peu clairs
Les projets du multimillionnaire pour le réseau social ne sont pas clairs. Musk a une vision assez excentrique de la liberté d’expression (rappelez-vous les allégations de pédophilie contre le plongeur secouriste en Thaïlande) et a l’intention de faire des économies. Il a déjà indiqué que Twitter pourrait éventuellement devenir payant pour les entreprises et les gouvernements. Musk n’est pas non plus fan d’une trop grande modération sur la plate-forme, sur laquelle les tweets et les discussions, même avec les règles actuelles, n’excellent pas toujours en beauté, en classe ou même en vérité factuelle de base.