Nvidia est la première entreprise à atteindre le seuil boursier de 5 billions de dollars, quelques mois seulement après être devenue la première entreprise à atteindre 4 billions de dollars.
Nvidia entre à nouveau dans l’histoire boursière. Hier, Nvidia a atteint pour la première fois de son histoire et en tant que première entreprise le seuil mythique de 5 billions de dollars de capitalisation boursière totale. Une annonce de Jensen Huang selon laquelle Nvidia a encore pour 500 milliards de dollars de commandes en cours a donné le dernier coup de pouce.
L’ascension fulgurante de Nvidia est impressionnante. Le premier billion a été atteint en 2023, ce qui n’est pas un hasard, quelques mois après le lancement de ChatGPT. La folie de l’IA qui a éclaté à ce moment-là a fait pondre des œufs en or à l’entreprise, car tout le monde voulait soudainement les puces de Nvidia, et les veut toujours très volontiers. Le deuxième billion a suivi en février 2024 et depuis, cela n’a fait que s’accélérer. Le cap des quatre billions n’a été franchi que en juillet.
Quelle bulle ?
Nvidia a organisé cette semaine sa conférence annuelle GTC à Washington et il y avait donc beaucoup de nouvelles à glaner. Outre les nouvelles technologies de puces, des collaborations avec Nokia autour de la 6G, Uber, Crowdstrike et le Palantir, qui reste controversé, ont été annoncées. Les relations avec le gouvernement américain ont également été rétablies. Huang a eu des mots élogieux pour Donald Trump lors de sa présentation et Nvidia construira sept superordinateurs pour le ministère de l’Énergie.
Les investisseurs veulent cependant entendre les chiffres concrets. Huang a annoncé que Nvidia a encore pour 500 milliards de dollars de commandes pour Blackwell et la prochaine génération de puces Rubin entre aujourd’hui et fin 2026, dont nous avons pu voir
Les pessimistes (ou réalistes ?) craignent que ce ne soit qu’une question de temps avant que la bulle de l’IA n’éclate. Le succès boursier persistant de Nvidia contredit cela pour l’instant. Huang ne veut donc pas entendre parler d’une bulle. « Je ne crois pas que nous soyons dans une bulle de l’IA. Nous utilisons différents modèles et de nombreux services, et nous sommes heureux de les payer. »
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