Tous les États membres de l’UE unissent leurs forces pour renforcer le secteur des puces

Tous les États membres de l’UE unissent leurs forces pour renforcer le secteur des puces

Tous les États membres de l’UE ont rejoint la Coalition Semicon visant à renforcer le secteur européen des puces.

Les 27 États membres de l’UE ont rejoint la Coalition Semicon, une initiative conjointe visant à renforcer la position européenne dans l’industrie mondiale des semi-conducteurs. La coalition doit servir de tremplin vers une Loi européenne sur les puces révisée et se concentre sur cinq priorités, dont la collaboration, les investissements et le développement des talents.

Stratégie commune

La Coalition Semicon a été lancée en mars 2025 par neuf pays de l’UE, dont les Pays-Bas, la Belgique et l’Allemagne. À l’initiative des Pays-Bas, les autres États membres ont maintenant également signé la déclaration, avant le Conseil Compétitivité à Bruxelles. Le ministre Vincent Karremans (Affaires économiques) a officiellement remis le document conjoint à la Commission européenne.

Plus de 50 entreprises et organisations du secteur européen et mondial des semi-conducteurs soutiennent l’initiative. La déclaration souligne l’importance des semi-conducteurs pour des applications dans l’intelligence artificielle, la défense, l’automobile et l’infrastructure énergétique, entre autres. L’appel à une révision de la Loi européenne sur les puces existante est ainsi renforcé.

Cinq priorités

La Coalition Semicon établit cinq priorités. Ainsi, la collaboration entre l’industrie, les chercheurs, les PME et les start-ups doit être renforcée. En outre, les signataires souhaitent mieux aligner les investissements publics et privés et accélérer l’approbation de projets stratégiques.

Un troisième pilier est la formation de plus de personnel technique via un pool de talents européen. La durabilité reçoit également de l’attention, avec des plans pour des processus de production plus économes en énergie et circulaires. Enfin, l’UE souhaite collaborer plus étroitement avec des partenaires internationaux partageant les mêmes idées, tout en essayant d’éviter les dépendances vis-à-vis d’autres régions.

« Avec cette stratégie commune, nous avons souligné la nécessité d’augmenter la capacité de production en Europe même et d’investir davantage dans la recherche, le développement et la formation. Nous sommes prêts à répondre à la demande croissante de semi-conducteurs pour des applications dans l’IA, le secteur automobile, l’industrie de la défense et l’infrastructure énergétique, par exemple », a déclaré le ministre Karremans.