La longue bataille juridique s’est achevée en faveur de WhatsApp. Le fabricant de logiciels espions NSO Group n’a plus accès à l’application.
Le fabricant israélien de logiciels espions NSO Group ne pourra plus jamais attaquer les utilisateurs de WhatsApp. C’est ce qu’a décidé un juge fédéral américain après une longue bataille juridique entre l’entreprise et Meta, la société mère de WhatsApp.
NSO Group reçoit une interdiction permanente, mais une amende moins élevée
L’affaire porte sur le fait que NSO Group a installé via WhatsApp des logiciels espions sur les téléphones de plus de 1 400 utilisateurs, dont des journalistes et des défenseurs des droits de l’homme. L’attaque a exploité une vulnérabilité dans le système d’appel de WhatsApp. Les pirates pouvaient ainsi accéder aux appareils sans interaction de l’utilisateur.
Le juge interdit à NSO Group toute tentative future de pirater la plateforme ou ses utilisateurs. Parallèlement, l’amende précédemment imposée de
Des millions d’utilisateurs protégés
Le PDG de WhatsApp, Will Cathcart, qualifie le verdict de « victoire après six ans de procédure pour demander des comptes à NSO ». Selon lui, le verdict protège des millions d’utilisateurs dans le monde contre l’utilisation abusive d’outils d’espionnage commerciaux. NSO Group, connu pour son tristement célèbre logiciel espion Pegasus, a récemment confirmé qu’un rachat par un groupe d’investisseurs américains était en préparation.
