Broadcom va convertir VMware Cloud Foundation vers ARM

VMware by broadcom sur le site web

Broadcom souhaite rendre VMware Cloud Foundation compatible avec l’architecture ARM. Il n’y a pas vraiment d’urgence derrière ces plans.

Broadcom souhaite que les clients disposant de serveurs ARM aient également accès à l’hyperviseur VMware et à VMware Cloud Foundation (VCF). L’entreprise indique qu’elle convertira des composants de Cloud Foundation vers ARM. C’est ce que rapporte The Register.

Pour les grands acteurs

Broadcom constate que l’architecture ARM est de plus en plus répandue, surtout en périphérie des réseaux. Depuis l’acquisition de VMware par Broadcom, le spécialiste de la virtualisation ne s’intéresse plus qu’aux plus grands clients du monde. Ce sont donc les entreprises cloud natives et les géants des télécommunications que l’entreprise souhaite séduire avec cette initiative.

Il est frappant de constater que Broadcom s’intéresse en premier lieu aux serveurs ARM sur site des grandes entreprises. L’offre ARM étendue dans les clouds d’AWS, Microsoft, Google et Oracle est pour l’instant ignorée. C’est étonnant, car l’architecture ARM dans les serveurs gagne surtout du terrain dans ce contexte, et pas tellement dans les centres de données sur site des entreprises.

Dans un premier temps, Broadcom rendra des éléments de VCF compatibles avec les serveurs Nvidia basés sur ARM. Il n’est pas clair si et quand l’ensemble de la suite bénéficiera d’une prise en charge ARM. En attendant, VMware prendra formellement en charge l’hyperviseur ESXi sur ARM. L’entreprise a déjà lancé le code correspondant en 2020, mais son utilisation par les entreprises se faisait sous leur propre responsabilité.

VMware possède déjà quelques produits compatibles avec ARM. Le vSphere Distributed Services Engine (DSE) est un produit de niche qui peut fonctionner avec des CPU et des NIC basés sur ARM.

Le nombre d’utilisateurs enthousiastes à propos de cette nouvelle est incertain. Depuis l’acquisition par Broadcom, VMware fait surtout parler de lui en raison de pratiques défavorables aux clients, d’augmentations de licences imposées unilatéralement et de pratiques de vente agressives envers des clients pris en otage.