Nvidia rend son interconnexion rapide disponible pour l’intégration avec des puces tierces. Cela devrait permettre d’obtenir des performances supérieures à celles du PCIe, car la connexion se fait au niveau des puces.
Lors du Computex, Nvidia souligne à plusieurs reprises le lancement de NVLink Fusion. Le spécialiste des accélérateurs souhaite ainsi impliquer des fabricants de puces externes dans son écosystème. NVLink Fusion permet de connecter les accélérateurs de Nvidia à des CPU et des accélérateurs tiers.
Quiconque évoque maintenant le « PCIe » fait une comparaison compréhensible. Il est en effet déjà tout à fait possible de connecter des puces x86 et ARM au matériel Nvidia, tant que tout est compatible PCIe. NVLink Fusion apporte cependant la promesse de performances supérieures et combine les composants au niveau des puces.
Une colle puissante
L’interconnexion NVLink propre à Nvidia agit comme une sorte de super-pouvoir dans le développement de systèmes puissants. L’interconnexion colle les composants ensemble, mais appartient à Nvidia lui-même. Vous avez déjà vu NVLink à l’œuvre dans, par exemple, la superpuce Grace Hopper, où la technologie connectait deux puces Grace et un CPU ARM.
Avec NVLink Fusion, les tiers peuvent désormais également bénéficier de la puissance de NVLink. NVLink Fusion prend la forme d’une puce sur un die, à côté du composant de calcul. Les concepteurs de puces peuvent maintenant développer des alternatives à la superpuce de Nvidia avec des composants sur mesure. Ne pensez pas à une superpuce Grace-Hopper, mais par exemple à une alternative Qualcomm-Hopper, ou à des puces Blackwell-Fujitsu pour les superordinateurs.
Qualcomm, Fujitsu, Marvell, Mediatek, Synopsys et Cadence collaborent déjà. La technologie permet des combinaisons de CPU et d’accélérateurs personnalisés avec les GPU les plus puissants de Nvidia, avec une communication ultrarapide entre tous les composants afin qu’ils fonctionnent comme un tout.