Centres de données sur site : le goût de la vie ne faiblit pas

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Aujourd’hui, les centres de données sur site comptent pour 40 % de la capacité totale des centres de données. Le cloud est en train de prendre le relais, mais pas aussi rapidement que le voudraient les hyperscalers.

Un centre de données interne ou le cloud (public) ? Voilà un débat informatique qui préoccupe les entreprises depuis des dizaines d’années. La croissance du cloud public est incontestable. Mais la montée en flèche du cloud public ne signifie pas encore la fin des centres de données sur site, conclut Synergy après une étude sur le marché mondial des TI et du cloud.

40 % de la capacité totale des centres de données est composée de centres de données sur site en 2023. Pour le moment, c’est encore plus que la part du gâteau que les grands hyperscalers détiennent (37 %), divisée entre les centres de données qu’ils exploitent eux-mêmes ou qu’ils délèguent à un partenaire externe. Il reste donc 23 % pour les fournisseurs qui ne portent pas le titre d’hyperscalers.

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Source : Synergy Research Group

Un pour tous, tous pour le cloud

Mais les chiffres de Synergy montrent que les grands fournisseurs de cloud prennent de plus en plus le pouvoir. En 2017, les centres de données sur site comptaient encore pour soixante pour cent de la capacité totale, contre vingt pour cent pour les hyperscalers. Actuellement, il y aurait quelque neuf cents centres de données dans le monde qui sont gérés par des hyperscalers, dont le nombre augmente sans cesse.

D’après Synergy, la vérité se trouve donc dans l’évolution des investissements. D’ici à 2027, les investissements dans l’infrastructure informatique sur site augmenteront de 2 % par an, tandis que les investissements dans le cloud augmenteront de plus de 40 % par an. D’ici à 2027, Synergy s’attend donc à ce que 60 % de l’infrastructure mondiale des centres de données soit détenue par des hyperscalers. 23 % des centres de données supporteront encore l’informatique sur site.

Même si c’est vrai que les centres de données sur site diminuent en nombre, leur disparition n’est pas pour demain. Les tendances dans le secteur informatique corroborent ce fait : dans les grandes entreprises, la notion de « cloud-first » disparaît peu à peu. Elles préfèrent une approche hybride dans laquelle les charges de travail et les données restent sous leur contrôle si nécessaire.

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