La politique de confidentialité de Google a été mise à jour aux États-Unis. Le géant de la technologie utilise désormais toutes les données disponibles pour former ses propres systèmes IA.
Pendant le week-end dernier, Google semble avoir modifié sa politique de confidentialité aux États-Unis. Désormais, toutes les données disponibles seront également utilisées pour former sa propre IA.
Que signifie cela ?
En fait, Google peut utiliser à peu près tout l’internet pour former son chatbot Bard ou des applications IA pour ses services cloud. Encore récemment, les conditions indiquaient que les données étaient utilisées pour les modèles de langage, pour Google Translate. Maintenant, ce terme a été remplacé par modèles d’IA.
Droit d’auteur
Cela ramène à nouveau l’attention sur le rôle du droit d’auteur dans les données de formation pour l’intelligence artificielle. Par exemple, c’est l’une des raisons pour lesquelles Twitter a récemment modifié sa politique en matière d’API, avec un détour. Le « scraping », ou le moissonnage de données aurait même poussé Elon Musk à imposer une restriction stricte sur la lecture des tweets pendant un certain temps. Il semble que cette mesure soit à nouveau retirée depuis. Elle avait probablement été imposée plus tôt en raison de problèmes techniques et d’un manque de personnel pour les résoudre rapidement.
Les droits d’auteur sont un sujet controversé dans le monde de l’IA depuis un bon moment et le resteront encore. La façon dont Google gère ce concept empêche également l’Europe d’autoriser Google Bard à entrer dans l’UE, par exemple. Cela explique sans doute aussi pourquoi les modifications de la politique de confidentialité de Google n’ont pas été mises en œuvre en Europe.
Pour l’instant, ces modifications ne semblent donc s’appliquer qu’aux États-Unis, ou du moins pas à l’Union européenne. Au vu des relations entre l’Union européenne et Google, c’est probablement une bonne idée.