OpenAI : les modèles d’IA ont besoin des éléments de copyright

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Selon OpenAI, le matériel humain protégé par des droits d’auteur est un élément essentiel pour la formation des meilleurs modèles d’IA. La question de la légalité et de la responsabilité menace de surgir bientôt.

OpenAI affirme qu’il serait impossible de former les meilleurs modèles d’IA sans utiliser des travaux humains protégés par le droit d’auteur. Un récent rapport de l’IEEE révèle des cas de plagiat dans plusieurs modèles, ce qui pose la question de la responsabilité de l’utilisateur ou du modèle lui-même. OpenAI défend son point de vue et déclare que l’utilisation de matériel protégé par des droits d’auteur est légale.

Les droits d’auteur : un obstacle

Bien que les modèles d’IA soient en pleine expansion, les développeurs rencontrent toujours le problème des droits d’auteur. Plus un modèle peut traiter de données, plus ses résultats sont précieux. Mais les créations humaines protégées par des droits d’auteur ne peuvent pas être simplement utilisées. Cependant, selon le laboratoire parrainé par Microsoft, il faut plus que du contenu du domaine public pour obtenir un meilleur logiciel d’intelligence artificielle.

Une étude récente de l’IEEE, coécrite par Gary Marcus, expert et critique en IA, et Reid Southen, illustrateur numérique, a révélé que DALL-E 3 de Midjourney et OpenAI peut recréer des scènes de films ou de jeux protégés par le droit d’auteur à partir de données de formation. Selon Marcus et Southen, les modèles de Midjourney et d’OpenAI sont très clairement formés en utilisant du matériel protégé par le droit d’auteur. Toutefois, les entreprises elles-mêmes n’ont pas divulgué leurs données de formation.

Le responsable du plagiat

Naturellement, le problème réside dans la légalité de l’utilisation de matériel protégé par des droits d’auteur et dans le risque de poursuite des clients du service d’IA. Le rapport de l’IEEE constitue peut-être déjà un argument supplémentaire dans ce débat, même si Tyler Ochoa, professeur au département juridique de l’université de Santa Clara en Californie, a déjà finalisé son analyse du rapport.

Ochoa se tourne vers la loi sur le droit d’auteur pour examiner le rapport de l’IEEE. Il conteste toutefois les invites des auteurs, car ce sont des exemples d’utilisateurs qui demandent explicitement un plagiat. Par exemple, chaque invite contient le titre d’un film spécifique ou les mots film et capture d’écran. Ainsi, c’est l’utilisateur, et non le modèle lui-même, qui demande littéralement le plagiat. La question est donc de savoir qui est responsable de ces expressions de plagiat : les créateurs du modèle d’IA ou les personnes qui demandent au modèle d’IA de reproduire des scènes populaires.

OpenAI reste ferme

Mais OpenAI persiste dans son opinion qu’aujourd’hui, presque toute forme d’expression humaine, même s’il s’agit d’un billet de blog, de photos ou de morceaux de code de logiciel, est protégée par le droit d’auteur. Selon OpenAI, il deviendrait donc impossible de former des modèles d’IA majeurs sans utiliser le matériel protégé. Mais c’est aussi vrai que, si une entreprise crée quelque chose (un modèle d’IA, par exemple) en utilisant du matériel protégé par le droit d’auteur, elle doit demander au préalable la permission d’utiliser ce matériel. Cette bataille entre le travail humain et les machines n’est pas terminée, loin de là.

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