Version plus puissante de Google Bard

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Bard fait peau neuve. Google transfère l’outil d’intelligence artificielle de LaMDA à PaLM. Cette évolution aidera Bard à fournir des réponses plus complètes, à résoudre des problèmes mathématiques et (bientôt) à coder.

Jack Krawczyck a annoncé cette mise à jour sur Twitter. Bard est désormais fondé sur PaLM, le modèle de langage d’IA le plus puissant de Google. Il est notamment assez puissant pour gérer des robots. La première version de Bard était liée à LaMDA, qui compte 137 milliards de paramètres. PaLM, quant à lui, contient 540 milliards de paramètres.

La migration de LaMDA vers PaLM ouvre de vastes possibilités intéressantes pour Bard. Par exemple, les réponses de Bard seront bien plus complètes. Une des critiques majeures concernant la première version de Bard, était que les réponses étaient peu créatives. En outre, le raisonnement logique et les capacités mathématiques de Bard ont également été améliorés, ce qui lui permet de répondre à des tâches plus complexes. Dans un avenir proche, Bard pourra également coder, ajoute Krawczyck.

Approche discrète

Ainsi, Google a finalement accéléré la cadence avec Bard. L’entreprise a vu Microsoft s’éloigner dans la course à l’IA grâce à OpenAI. Pourtant, Sundar Pichai défend cette approche prudente dans un podcast du New York Times. La première version publique de Bard a été délibérément réduite parce que Google voulait d’abord savoir comment les gens utiliseraient l’outil, explique Pichai. De plus, Bard n’est encore disponible qu’aux États-Unis et au Royaume-Uni à titre limité ; son expansion à d’autres pays n’a pas encore été discutée.

Pichai décrit également Bard comme « le début d’un long voyage » et compare actuellement la technologie à une « Honda Civic gonflée qui doit faire la course contre des voitures de sport ». Cette attitude est particulièrement modeste de la part d’une entreprise qui, jusqu’au lancement de ChatGPT, était considérée comme un leader en matière de développement de l’IA. Ce rôle d’outsider pour une entreprise si grande que Google ne convient d’ailleurs pas vraiment.

La situation actuelle semble valider la prudence de Pichai. L’enthousiasme autour des possibilités presque infinies de ChatGPT et ses homologues a fait place à la peur et à l’anxiété. Plus d’un millier d’experts du monde universitaire et de l’industrie technologique ont signé une lettre ouverte demandant de suspendre le développement de nouvelles technologies d’IA, craignant que la technologie ne soit plus sous notre contrôle. L’Italie est le premier pays où l’interdiction du ChatGPT est à l’ordre du jour, en raison de violations de la législation GDPR.

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