COBOL est obsolète et doit être modernisé. Mais comment ?
COBOL fut conçu en 1959 comme un langage de programmation révolutionnaire pour les entreprises. Plus de soixante ans plus tard, il fonctionne encore à plein régime : 95 pour cent de tous les guichets automatiques et environ 3 billions de dollars de transactions financières quotidiennes reposent sur ce langage. Cependant, COBOL est resté statique dans un monde en rapide évolution, ce qui entraîne une transformation numérique complexe, comme le rapporte ITProToday.
Un langage obsolète qui remplit toujours son rôle
De nombreuses banques, administrations publiques et compagnies d’assurance continuent à s’appuyer sur COBOL car il fonctionne bien. Bien que des entreprises comme IBM souhaitent moderniser les ordinateurs centraux, le remplacement de ces systèmes coûte des milliards. Cela s’applique tant en termes financiers qu’en termes de risques opérationnels : que se passerait-il si des milliers de bases de données ou de données étaient perdues ? Selon Accenture, aux États-Unis seulement, la modernisation des ordinateurs centraux coûterait 1,57 quadrillion de dollars. De tels prix astronomiques ne sont pas propices à l’innovation.
L’IA aide, mais pas avec COBOL
L’IA permet la modernisation, un développement plus rapide et un code plus intelligent. Pourtant, l’IA ne peut rien faire avec COBOL. La raison ? Il n’existe pratiquement aucune documentation numérique disponible. Pour les nouveaux langages de programmation tels que Python et Java, on trouve en ligne de nombreux manuels, forums et codes d’exemple. Les manuels de COBOL se trouvent souvent dans des archives poussiéreuses et le code est enfermé dans des ordinateurs centraux. C’est pourquoi les modèles d’IA comprennent à peine ce langage.
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COBOL vs. IA : une course contre la montre
De grandes entreprises technologiques telles que Microsoft, Google et Amazon investissent maintenant dans des outils d’IA pour comprendre, convertir ou expliquer COBOL. Des start-ups fournissent des logiciels qui ‘traduisent’ ou rendent plus compréhensible l’ancien code. Cela devrait abaisser le seuil pour enfin moderniser les systèmes COBOL, sans le risque de devoir repartir de zéro.
Pourquoi cela doit se faire maintenant
Le temps presse. Les organisations qui s’accrochent aux systèmes mainframe risquent de prendre du retard, alors que l’économie reste dépendante de cette technologie. Ceux qui utilisent intelligemment l’IA pour moderniser COBOL gagnent en rapidité et en pérennité. Il faut simplement oser commencer, et de préférence le plus rapidement possible.