L’Union européenne développe son propre système Linux comme alternative aux systèmes d’exploitation commerciaux.
Le système Linux, dénommé EU OS, est une preuve de concept pour l’implémentation d’un système d’exploitation Linux basé sur Fedora avec un environnement de bureau KDE Plasma. Récemment, huit pays européens ont uni leurs efforts pour développer une plateforme Edge-cloud indépendante.
Source ouverte
Alors que Windows 10 approche de sa fin, le timing d’EU OS est idéal. Bien qu’il s’agisse encore d’une preuve de concept, il existe une possibilité qu’elle soit un jour concrétisée. Le système d’exploitation est conçu comme une plateforme sur laquelle des couches nationales, régionales, sectorielles ou spécifiques à une organisation peuvent être ajoutées. Le projet vise à offrir aux gouvernements et aux institutions une structure de système d’exploitation commune, transparente et adaptable. Grâce à sa nature ouverte, EU OS répond aux exigences des projets logiciels publics et fonctionne efficacement sur du matériel tant nouveau qu’ancien.
La motivation est claire : une moindre dépendance vis-à-vis des grandes entreprises technologiques, aucun coût de licence et un contrôle total sur le code utilisé. Les exigences fonctionnelles d’EU OS sont énumérées sur le site officiel : productivité, évolutivité, sécurité et robustesse
Encore dans ses balbutiements
Bien qu’aucun calendrier n’ait été établi, les personnes intéressées peuvent suivre les progrès sur le tableau Kanban du projet. De nombreux éléments sont actuellement encore des espaces réservés, mais l’idée est claire : une alternative européenne open-source à Windows.