Deux internautes sur trois dans le monde utilisent le navigateur Google Chrome. En Belgique, le navigateur Google est confronté à la concurrence de Safari.
Google Chrome est et restera le roi incontesté des navigateurs au début de l’année 2025, selon les chiffres de Statcounter . Le navigateur de Google a terminé l’année 2024 avec une part de marché de 68,34 % sur toutes les plateformes. Cette part de marché a encore augmenté de plus de cinq pour cent en un an.
Le premier poursuivant, Safari, a perdu deux pour cent pour atteindre 17,12 %. Safari gagne des parts de marché en tant que navigateur iOS habituel, principalement sur les appareils mobiles. Sur le marché des ordinateurs de bureau, Edge est le deuxième navigateur le plus populaire, mais si l’on tient compte du marché des appareils mobiles, il n’atteint que 5 %. Quelle que soit la plateforme considérée, Google Chrome s’impose de loin.
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Qu’est-ce que Chromium et en quoi diffère-t-il de Google Chrome ?
La solide domination de Chrome est précisément la raison pour laquelle le gouvernement américain envisage de forcer Google à vendre son navigateur. Selon les régulateurs, en tant que passerelle vers les services de Google, Chrome joue un rôle non négligeable dans le monopole du géant de l’internet sur le marché. Google s’oppose logiquement à cette mesure.
La Belgique franchit la ligne
Google Chrome est également le plus grand navigateur en Belgique, mais avec 48 %, sa domination est beaucoup moins prononcée. Chrome a même perdu 8 % depuis octobre. Safari a fait un bond en fin d’année et a augmenté sa part de marché de 25 à 36 %. Edge suit avec 7 %.
La loi sur les marchés numériques n’a pas encore eu d’effet de choc sur les chiffres européens. Les ratios de marché sont restés relativement constants jusqu’en 2024 : Google Chrome tourne autour de 60 %, Safari autour de 20 % et Edge avec un bon 6 %. Chrome et Safari sont couverts par la législation, mais Microsoft a réussi à obtenir une exemption pour Edge en raison de sa faible part de marché.