Le G7 réfléchit à l’intelligence artificielle

L’IA a été un des principaux thèmes du sommet du G7 au Japon, auquel l’UE et les pays du QUAD ont également participé.

Le week-end dernier, le G7 (Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni, Canada, États-Unis et Japon) s’est réuni avec l’Union européenne et la coopération stratégique connue sous le nom de Quad (à nouveau le Japon et les États-Unis, ainsi que l’Australie et l’Inde) à Hiroshima, au Japon. En plus de certaines questions internationales, l’intelligence artificielle générative a également été un sujet majeur de ce sommet diplomatique.

Déclaration du G7

Dans un communiqué conjoint du G7, les sept États membres reconnaissent que les réglementations internationales sont largement à la traîne en matière d’intelligence artificielle, malgré ses récentes avancées dans les domaines économique et social.

Les sept ont également exprimé leur intention de collaborer avec les entreprises technologiques et les autres acteurs concernés afin de poursuivre le développement et la mise en œuvre de la technologie d’une manière responsable. Un groupe de travail chargé de l’IA sera également créé avant la fin de l’année pour discuter des politiques, de la sécurité de la propriété intellectuelle, de la désinformation et de l’utilisation responsable de la technologie. Ce projet a été baptisé processus d’IA d’Hiroshima.

Moment choisi

Compte tenu de l’évolution rapide de l’intelligence artificielle générative et de plusieurs avertissements du secteur technologique – y compris du pionnier Geoffrey Hinton – il est peu étonnant que le G7 mette enfin ce sujet à l’ordre du jour.

La participation de l’Union européenne est également tout à fait logique. Non seulement car trois États membres font également partie du G7, mais aussi car l’Europe prend déjà des mesures pour réglementer davantage l’IA.

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