Préparer la Belgique à l’ère de l’IA : construire le cœur numérique de l’Europe

Préparer la Belgique à l’ère de l’IA : construire le cœur numérique de l’Europe

L’avenir numérique de l’Europe prend de plus en plus forme chez nous. La Belgique ambitionne d’y jouer un rôle clé dans le paysage de l’IA. Mais pour concrétiser cette ambition, une infrastructure conçue pour les besoins informatiques d’hier ne suffit plus. Pour l’IA et le HPC, une nouvelle génération de centres de données est nécessaire.

Des densités de rack de 6 à 12 kW étaient autrefois suffisantes, mais aujourd’hui, les systèmes d’IA les plus récents nécessitent de 40 à 60 kW par rack, avec des environnements refroidis par liquide qui dépassent facilement les 150 kW.

Tout nouveau campus numérique

C’est pourquoi un tout nouveau campus numérique est en train de voir le jour à Bruxelles. Pas une extension des limitations existantes, mais une conception à partir de zéro : évolutive, modulaire et conçue pour les charges de travail à haute densité. La première phase ouvrira en décembre 2025 : 17,5 MW, dont 4 MW immédiatement disponibles. La Belgique disposera ainsi enfin de l’infrastructure nécessaire pour développer et déployer des applications d’IA localement, sans dépendre de hubs étrangers ni de délais de réalisation de plusieurs années.

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Préparer la Belgique à l’ère de l’IA : construire le cœur numérique de l’Europe

« En tant que pays, nous ne pouvons nous profiler comme un acteur sérieux dans le domaine de l’IA que si les fondations sont posées ici », déclare Carole Santens, Managing Director de la Belgium Digital Infrastructure Association (BDIA). « Avoir jusqu’à 150 kW par rack à disposition n’est pas seulement une déclaration technique, c’est un choix stratégique qui permet l’innovation, la souveraineté numérique et la force économique. »

Le timing n’est pas un hasard. L’Europe travaille sur le programme InvestAI et la création d’AI Factories. Pour la Belgique, cela signifie : prévoir des capacités dès maintenant. L’ouverture des premières salles à haute densité de 4 MW fin 2025 est une avancée tangible. Elle donne aux entreprises et aux institutions l’assurance qu’elles peuvent entraîner leurs modèles d’IA localement.

Ce n’est que le début

Comme l’exprime Eric Boonstra, CEO de Kevlinx : « Avec 60 kW par rack disponibles d’ici la fin de cette année, nous franchissons une étape importante. Mais ce n’est que le début. La capacité restante est déjà en développement pour le refroidissement liquide, ce qui représente plus de 150 kW par rack. Nous veillons ainsi à ce que la Belgique évolue avec les technologies les plus avancées au monde. »

Le campus a été délibérément conçu de manière modulaire : croître avec la demande, mais toujours être préparé à la prochaine vague. Du besoin immédiat de puissants clusters GPU à l’infrastructure refroidie par liquide nécessaire aux entraînements complexes d’IA, les éléments constitutifs sont prêts.

Car la question n’est pas de savoir si l’IA va transformer notre économie. La question est : qui ose aujourd’hui mettre en place l’infrastructure qui fera la différence demain ? La Belgique a le vent en poupe. Il est maintenant temps de le concrétiser.


Il s’agit d’une contribution soumise par Linne Voets, Strategic Marketing Manager chez Kevlinx. Cliquez ici pour plus d’informations sur l’entreprise.