Des baskets fabriquées avec des restes de puces

Ccilu_sneaker

L’entreprise taïwanaise Ccilu a récemment lancé des chaussures fabriquées en partie avec du silicium. Pas une grande nouvelle en soi. Mais cette matière brute est en fait le déchet des puces ! Elles sont en effet fabriquées à base de silicium. Ccilu utilise donc les déchets recyclés de TMSC, l’un des plus grands fabricants de puces au monde.

Wilson Shu, fondateur de Ccilu, a lancé l’année dernière une paire de pantoufles qui réduisent la pression. Un peu comme les célèbres Crocs. L’un des composants est du silicium recyclé, matière brute de base de nos puces électroniques. Entre-temps, Hsu a lancé des pantoufles de massage et des chaussures de sport en plus des pantoufles. Mais avant de se ruer comme un diable dans les magasins pour trouver un cadeau de Noël original : pour l’instant, les chaussures ne sont disponibles qu’à Taïwan et aux États-Unis, à un prix tout à fait raisonnable de 41 dollars.

Chaussures écolos

Le concept des chaussures écolos ne sort pas spontanément du chapeau de l’entreprise de Hsu. L’ancien cadre de la Citibank a fondé l’entreprise en 2012, selon Tom’s Hardware. Les premières chaussures écologiques ont pris leur essor juste avant la pandémie de Covid-19. À l’époque, Ccilu a lancé des chaussures en marc de café recyclé (Xpresole) et en bouteilles PET recyclées (GreenPlax). L’année dernière, Ccilu a été la première entreprise à intégrer des déchets de silicium, utilisés dans la production de puces, dans des chaussures. Elle s’est associée pour cela à Semisils Applied Materials, qui est responsable du traitement des déchets de silicium.

Le silicium est un matériau rigide et Hsu l’utilise pour les points de pression de la semelle de la chaussure. Cela devrait avoir un effet positif sur la santé et même masser les pieds. En recyclant le silicium, la chaussure a également un effet positif sur l’environnement. Car par paire de chaussures circulaires, la consommation de pétrole brut serait réduite d’un demi-kilo. Les émissions de CO2 diminueraient même d’un kilogramme par paire. Hsu se réjouit déjà de cette collaboration et de l’effet positif qu’elle aura sur les gens et l’environnement. « TSMC est parfois appelée la montagne sacrée qui protège Taïwan. Alors pourquoi ne pas fabriquer des chaussures sacrées à partir des déchets de silicium de TSMC ? » se demande Hsu.

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