Intel envisage de licencier jusqu’à un cinquième de l’effectif de ses usines. Cette vague de licenciements s’ajoute aux restructurations précédentes.
Intel va congédier entre quinze et vingt pour cent de l’effectif de sa division Foundry. C’est ce qui ressort d’un courriel interne que le journal américain The Oregonian a pu consulter.
La fabrication de puces est une composante essentielle des capacités d’Intel. Le fait qu’Intel ne produise plus les CPU les plus technologiquement avancés du marché est dû à un ralentissement de l’innovation dans ce domaine. TSMC a ainsi pu prendre une avance, dont bénéficient les clients de TSMC et les concurrents d’Intel tels qu’AMD. Il est donc surprenant qu’Intel souhaite procéder à des coupes sévères précisément dans sa division de fabrication.
Réduction de la complexité
Le fabricant de puces affirme vouloir éliminer la complexité organisationnelle et permettre aux ingénieurs de mieux répondre aux besoins des clients. Intel décrit ces plans comme difficiles mais nécessaires pour garantir l’abordabilité compte tenu de la situation financière actuelle de l’entreprise.
La vague de licenciements est prévue pour le mois prochain. Officiellement, Intel n’a pas encore fait de commentaire. L’entreprise emploie environ 109 000 personnes dans le monde, mais on ignore combien d’entre elles sont liées à la division Foundry.
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Intel a déjà connu plusieurs importantes vagues de licenciements. En 2024, 15 000 employés ont dû partir, et deux ans auparavant, l’entreprise avait déjà procédé à une restructuration.
Intel tente depuis plusieurs années de trouver un nouveau souffle. Cela se fait depuis mars sous la direction du PDG Lip-Bu Tan, qui reprend la tâche de Pat Gelsinger, brusquement congédié. Gelsinger avait à son tour pour mission de sortir Intel de sa spirale négative et avait entrepris des démarches importantes à cet effet, comme la scission de la division Foundry, mais tout cela n’allait pas assez vite pour le conseil d’administration.