L’offre de sauvetage d’Atos abandonnée par Onepoint

Onepoint n’a pas réussi à racheter Atos. Certaines conditions ne seraient pas respectées. Atos poursuit sa recherche d’un acquéreur et renoue avec une ancienne connaissance.

Le rachat prévu d’Atos par Onepoint devait sauver le groupe français de services informatiques Atos, qui était sur le point de sombrer, mais il semble que ce projet ait été abandonné. Il y a quelques jours, tout semblait encore possible, mais mercredi, Atos a annoncé qu’Onepoint avait retiré sa proposition parce que certaines conditions n’avaient pas été remplies. Le sort du géant français de l’informatique, également établi en Belgique, semble à nouveau compromis. Ou bien une vieille connaissance viendra-t-elle lui offrir son salut ?

Reprise jetée à la mer

L’offre de sauvetage d’Atos prévue par Onepoint, une société de conseil en informatique fondée par David Layani, a finalement échoué. Selon Onepoint, les conditions nécessaires pour conclure un accord préparant la voie à une solution durable de restructuration financière n’étaient pas réunies.

Atos est confrontée à une dette de 4,8 milliards d’euros. On est dans la dernière minutes pour trouver un accord de restructuration qui pourrait sauver l’entreprise informatique. Au début du mois, deux offres de rachat étaient sur la table, l’une d’entre elles par Onepoint, qui a maintenant renoncé à son offre. L’autre acquéreur potentiel est le milliardaire tchèque Daniel Křetínsky d’EP Equity Investment, qui a exprimé son intérêt depuis quelque temps. Après l’échec de la reprise par Onepoint, Křetínsky souhaite reprendre les négociations avec Atos.

Le gouvernement français

Le gouvernement français veut qu’Atos passe entre les mains d’un acquéreur français. Atos a conclu des contrats stratégiques avec l’Armée et l’industrie nucléaire, et le gouvernement préfère donc éviter toute intervention étrangère.

Le gouvernement français essaie d’intervenir en reprenant trois parties d’Atos jugées importantes pour la sécurité nationale, pour un montant maximal d’un milliard d’euros. Atos a révélé qu’il avait conclu un accord avec l’État français, qui lui donnerait des « actions spécifiques » dans une filiale d’Atos, Bull SA.

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