La Commission européenne donne son feu vert à l’acquisition de Run:AI par Nvidia et n’impose aucune condition supplémentaire.
Nvidia a fait un grand pas vers l’acquisition de Run:AI. En avril, Nvidia avait annoncé son intention d’acquérir la société israélienne pour 700 millions de dollars. La Commission européenne s’était donné jusqu’à aujourd’hui pour étudier l’impact de cette acquisition sur le secteur de l’IA. Rien d’inquiétant n’étant ressorti de cette enquête, la Commission a donné son feu vert, sans imposer de conditions supplémentaires à Nvidia.
Orchestration
Run:AI est spécialisée dans la gestion des infrastructures. Elle a construit une plateforme open source sur Kubernetes pour l’orchestration de l’IA. Cette plateforme permet de « diviser » les GPU disponibles et de les répartir dynamiquement entre les charges de travail. La demande de GPU étant souvent supérieure à l’offre, cela permet aux entreprises d’accroître l’efficacité de l’infrastructure disponible.
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Selon un rapport de TrendForce, Nvidia pourrait devoir retarder l’augmentation du volume de Blackwell.
Nvidia considère Run:AI comme un complément intéressant à sa propre plateforme DGX. L’acquisition a atterri sur le bureau de la Commission européenne à la demande de l’autorité de marché italienne. Le verdict de la Commission européenne est que Nvidia « n’a pas la capacité ou la motivation d’entraver la compatibilité de ses GPU avec les logiciels de ses concurrents ».
Recherche américaine
Nvidia a réagi avec satisfaction à la décision de l’UE, déclarant dans un communiqué qu’elle accueillait RunAI à bras ouverts. Bien qu’un grand pas ait été franchi, il est encore trop tôt pour déboucher le champagne. Les autorités de régulation américaines doivent encore s’exprimer. Et ce n’est pas une formalité : deux enquêtes antitrust américaines distinctes sur la position dominante de Nvidia dans le secteur de l’IA sont actuellement en cours.