Les PDG de grandes entreprises ont demandé à la Commission européenne de reporter l’AI Act. « Pas de pause », la Commission le fait clairement savoir.
Dans une lettre ouverte consultée par le Financial Times, les PDG de 44 grandes entreprises européennes ont demandé à la Commission européenne de reporter de deux ans l’entrée en vigueur de l’AI Act. Via Reuters, la Commission européenne fait savoir qu’ils ne doivent pas l’espérer.
Pause de deux ans
La lettre indique que les entreprises européennes demandent une pause de deux ans. Elles avertissent que les règles complexes « mettent en péril les ambitions en matière d’IA, car elles compromettent à la fois le développement des leaders européens et la capacité mondiale à déployer l’IA ». Avec deux années supplémentaires, les grandes entreprises auraient le temps de développer les normes appropriées.
Sous pression
Le gouvernement américain, les Big Tech et les groupements européens sont également mécontents de l’AI Act et font pression sur l’Europe. Ils le considèrent comme la loi la plus stricte au monde, et c’est surtout le code de conduite qui est critiqué. La Commission travaille sur un code de conduite modifié et assoupli, qui devrait être publié avant la date limite d’août.
Elle affirme qu’elle est « pleinement engagée envers les principaux objectifs de la loi sur l’IA, notamment l’établissement de règles harmonisées basées sur les risques dans toute l’UE et la garantie de la sécurité des systèmes d’IA sur le marché européen. »
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Pas de pause
Malgré la pression de différents camps, la Commission européenne reste ferme. L’AI Act entrera en vigueur comme prévu. « Laissez-moi être aussi clair que possible : l’horloge ne peut pas être arrêtée. Il n’y a pas de période de grâce. Il n’y a pas de pause », déclare clairement un porte-parole
Cet article est paru initialement le 3 juillet et a été mis à jour avec les informations les plus récentes.