Les utilisateurs de Skype ne peuvent plus acheter de crédits individuels pour les appels internationaux. Microsoft leur demande de souscrire un abonnement SaaS à cet effet.
Microsoft a discrètement mis fin à la possibilité d’acheter des crédits individuels pour Skype. La société n’a pas communiqué : les utilisateurs ont dû découvrir par eux-mêmes qu’ils ne pouvaient plus ajouter de crédits à leur compte. Microsoft a confirmé à TechCrunch qu’il s’agissait d’une mesure permanente.
Abonnement obligatoire
Skype vous permettait d’acheter un numéro de téléphone local via l’application. Ainsi, vous pouviez appeler à l’étranger via Skype de manière relativement bon marché. Désormais, cela n’est possible que si vous souscrivez un abonnement mensuel. Skype doit donc suivre la stratégie plus large de sa société mère, Microsoft, qui tente d’amener le plus grand nombre possible d’utilisateurs à souscrire à des abonnements dans le nuage.
Pour les numéros de téléphone belges, par exemple, un tel abonnement coûte 3,63 euros ou 7,87 euros. Si vous voulez pouvoir appeler partout dans le monde, vous payez 15,73 euros par mois. Un abonnement n’est nécessaire que si vous appelez des numéros de téléphone mobile ou fixe via Skype. Les appels entre comptes Skype restent gratuits.
Donner et recevoir
Skype est l’un des pionniers des appels sur internet. L’application existe depuis 2003 et appartient à Microsoft depuis 2011. Aujourd’hui, Skype a perdu beaucoup de sa pertinence. Il a perdu du terrain face à la concurrence de WhatsApp, Zoom et d’autres applications d’appels vidéo populaires. Le fait que Microsoft ait lancé Teams en 2016, cinq ans après avoir racheté Skype, n’a pas vraiment aidé la plateforme non plus.
Microsoft reste assez discret sur le nombre exact de personnes qui utilisent encore Skype aujourd’hui. Selon les derniers chiffres connus, ils seraient encore 36 millions. De temps à autre, Microsoft rappelle que Skype existe toujours. Récemment, les utilisateurs ont reçu un cadeau inattendu de la part de Microsoft : les publicités ont été remplacées par des fonctions d’intelligence artificielle. En contrepartie, Microsoft veut les pousser vers un abonnement SaaS.