Broadcom et TSMC visent une partie d’Intel

intel mwc

Broadcom et TSMC sont les prochains grands acteurs à s’intéresser à Intel. Broadcom s’intéresse à la division de conception des puces, tandis que TSMC veut reprendre les usines d’Intel.

L’avenir d’Intel reste incertain. En raison de la situation difficile dans laquelle se trouve le géant des puces, les concurrents voient une opportunité extérieure de s’emparer (d’une partie) de l’entreprise à un prix avantageux. Selon le Wall Street Journal, Broadcom et TSMC auraient posé leur candidature auprès d’Intel.

Les deux parties ne travaillent pas ensemble et s’intéressent également à d’autres divisions. Broadcom s’intéresse à la division de conception de puces, tandis que TSMC veut reprendre les usines d’Intel. Des discussions exploratoires seraient en cours.

Peu probable, mais pas impossible

Le fait que TSMC veuille reprendre la branche de production d’Intel n’est pas dénué d’ironie. Si Intel se trouve actuellement dans une telle situation, c’est en grande partie parce qu’il ne peut plus suivre TSMC dans la production de puces. Mais ce n’est pas impossible : Intel est en pleine réforme et a déjà cédé plusieurs divisions. L’entreprise souhaite transformer les usines de fabrication de puces en une filiale autonome, Intel Foundry.

lire aussi

Retards et reports chez Intel : attente du Xeon, abandon de Falcon Shores et perte de 19 milliards de dollars

TSMC ne pourra pas simplement reprendre les usines d’Intel sans l’approbation de Donald Trump et de son administration. L’une des conditions d’octroi d’une subvention de 8 milliards de dollars au titre de la loi américaine sur les puces était simplement qu’Intel ne vende pas ses usines. Intel ne voudra pas laisser cet argent se perdre. Et si l’histoire récente entre Broadcom et Trump se répète, Broadcom ne doit pas non plus nourrir trop d’espoir.

L’année dernière, Qualcomm a tenté de prendre le contrôle d’Intel, mais cette tentative s’est rapidement soldée par un échec. Intel est à la recherche d’un nouveau PDG après le départ surprise de Pat Gelsinger. Même le conseil d’administration actuel ne sait pas encore à quoi ressemblera l’entreprise lorsque le nouveau PDG la démarrera.