Prochainement, la recherche dans le laboratoire de l’ISS sera améliorée grâce à l’IA de Meta.
Meta collabore avec l’entrepreneur gouvernemental américain Booz Allen sur un système d’IA pour la Station spatiale internationale. Ce système fonctionne sur la série de modèles de langage Llama 3.2 de Meta et vise à soutenir les projets scientifiques à bord de la station spatiale.
Lama spatial
Space Llama, quatre modèles open-source comprenant de 1 à 90 paramètres, fonctionne sur le Spaceborne Computer-2, un système développé par HP et la NASA. Il combine des serveurs HPE avec des cartes graphiques Nvidia et 130 téraoctets de mémoire flash. L’IA est conçue pour fonctionner de manière autonome. Elle opère également en cas de mauvaise connexion internet et peut traiter des données provenant de documents techniques et de fichiers multimodaux.
L’ISS utilise ce laboratoire pour étudier des systèmes tels que les imprimantes 3D, les robots et les capteurs. La microgravité permet la création de matériaux uniques qui peuvent, par exemple, servir dans l’industrie pharmaceutique. En outre, toutes les données des instruments d’observation de la Terre fixés à l’ISS sont traitées.
Transformer les processus de recherche
Meta considère cela comme « une étape cruciale pour l’exploration de la Lune et de Mars, le développement de capacités modernes de satellites et de drones, et la prochaine génération de systèmes autonomes ». C’est ce qu’on peut lire dans un billet de blog. « Une IA suffisamment puissante pour fonctionner dans l’espace, l’environnement le plus extrême que l’on puisse imaginer, va entraîner des transformations technologiques sur Terre. »
Avec cette technologie, la part des États-Unis dans l’IA est encore renforcée. Le leader autoproclamé de l’IA a récemment critiqué l’Europe qui « doit simplement suivre le mouvement » et est « fortement dépendante d’autres pays ».
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